L'imprimerie
J'ai inventé une matrice dans laquelle
des milliers de caractères mobiles de même taille
pouvaient être coulés. J'ai acquis ces compétences
de métallurgiste auprès d'un directeur de la Monnaie
qui connaissait les techniques de moulage des pièces.
Toutes les lettres de l'alphabet avaient été moulées.
Elles pouvaient être disposées en lignes régulières
pour former des mots. Les lignes de lettres étaient fermement
enserrées dans un cadre grâce à des coins
en bois pour constituer toute une page de mots. La page de caractères
était placée dans une presse à imprimer que
j'avais mise au point en partant d'un simple pressoir ou peut-être
d'une presse à fromage. Une feuille de papier était
alors déposée sur la page encrée et maintenue
en place par un châssis. Le papier, le châssis et
les types étaient ensuite glissés dans la presse.
Une fine plaque de bois était abaissée sur le papier
en tournant une énorme vis en bois située sur la
presse. Le papier était alors fermement pressé sur
les types encrés pour imprimer la page. Une presse de ce
type pouvait imprimer environ 300 pages par jour.