Quand la
Gaule était envahie par les barbares, les gens restaient
dans les villages. Passée la grande peur de l'an mille,
les marchands s'aventurèrent sur les routes et les rivières.
Les villes devinrent des lieux d'échanges.
Il y eut des hôteliers, des boulangers et des bouchers pour
nourrir les habitants, des maçons pour construire de nouvelles
maisons situées en dehors des murailles, dans les faubourgs.
Les familles (en ce temps appelées des feux)se multiplièrent.
La grande rue est la seule à être pavée de
pierres. Les autres rues sont étroites et boueuses. Dans
la rue nous trouvons : des commerçants, des enfants qui
jouent, des bouffons qui racontent des histoires drôles,
des musiciens, des acrobates, des annonçeurs publics (hérauts)
etc.
Les rues n'ont ni nom, ni numéro. On se repère grâçe
à des statues de saints qui sont situées dans des
niches (montjoies), des fontaines, et de nombreuses enseignes.
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