Le conquérant

 

 Le 13 juillet 101 avant J.-C., je suis né dans un quartier pauvre de la ville de Rome.

A l'âge de six ou sept ans, j'ai appris à lire et écrire sous la surveillance de ma mère, Aurélie.

A l'age de dix ans, j'ai eu un professeur de Grammaticus (Grammaire) d'origine Gauloise, qui m'apprit aussi le grec et le latin. A cette époque, le livre qu'on utilisait s'appelait l'Odyssée d'Homère.

A seize ans, j'aurais préféré être le premier dans un modeste petit village des Alpes que d'être deuxième à Rome. Je savais qu'il fallait beaucoup d'argent, de ruses et de relations pour faire ma propre carrière. Les conquêtes de Rome avait fait affluer des torrents de richesses. A l'opposé, les paysans éloignés de leur terre et couverts de dettes mouraient dans la misère. Réfugiés par milliers à Rome, ils survivaient grâce aux largesses des nobles, nommés les populaires, qui, pour être élus, leur distribuaient le pain et leur permettaient d'assister aux cirques gratuitement. La République Romaine était à vendre au plus offrant. Et aussi, Rome était menacé de l'extérieur.

 

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