Dans le livre Voyage au centre de la terre, Jules Verne entraîne ses héros en Islande pour aller voir le volcan Snaeffel. Pour aller en Islande, le professeur lidenbrock, Axel et Hans prennent d’abord un train pour aller de Hambourg jusqu’à Kiel. A Kiel, ils naviguent pour se rendre jusqu’en Islande, à Korsör. De korsör, ils continuent leur voyage sur un autre bateau pour atteindre l’est de l’Islande, Reykjavik. De là, ils font le reste du trajet à cheval. Enfin ils arrivent au Snaeffel, volcan se trouvant à l’est de l’île.

I.- Description littéraire du Snaeffel

Avant d’arriver, Axel se demande si le volcan est éteint. Il développe des théories pour ne pas descendre et rester avec Graüben : « Nous allons nous perdre au milieu des galeries souterraines du volcan. Or rien n’affirme que le Snaeffel soit éteint. Qui prouve qu’une éruption ne se prépare pas. Que le monstre dort depuis 1229, s’ensuit-il qu’il ne puisse se réveiller ? », « Les fumerolles indiques, par leurs violences, l’activité volcanique du sol »
Mais Axel n’est pas encore rassuré: « A cette affirmation, je restai stupéfait, et je ne pus répliquer. »
Le champ lexical du doute apprend au lecteur qu’Axel trouve que l’aventure est périlleuse et que les complications pourraient déjouer leur plan: « Doutes », « Mais », « stupéfait », « je ne pus répliquer ».
Son oncle le rassure : « J’ai étudié le sol, et je puis te le dire, Axel, il n’y aura pas d’éruption », le montrent.

Pendant la montée, Axel décrit le Sneaffel : « Le Sneffels est haut de cinq mille pieds. Il termine, par son double cône, une bande trachytique qui se détache du système orographique de l’île. De notre point de départ on ne pouvait voir ses deux pics se profiler sur le fond grisâtre du ciel. J’apercevais seulement une énorme calotte de neige abaissée sur le front du géant. » Dans cette citation, il compare le Sneaffel à un géant.
On voit que Jules Verne parle souvent des volcans grâce au champ lexical du volcanisme : « cratère », « Phénomènes éruptifs », « phénomènes volcaniques », « déjections balsatiques », « bouches ignivomes », « éruption balsatique », « cratères », « laves », « volcans », « cendres ».
Pour décrire le Sneaffel, Jules Verne utilise des métaphores : « bouches ignivomes », « chevelure opulente ».

Conclusion
ssssssssss
Tout au long du roman, le lecteur apprendra des informations grâce au doute d’Axel. Axel ne veut pas entreprendre cette expédition, il a peur. Mais son oncle le rassure. Rien que le début du roman nous indique que le reste va être compliqué.
Jules Verne arrive très bien à décrire le volcan littérairement (métaphores et champs lexicaux) et il utilise aussi tous les ressorts de la géologie.