Une vie bien difficile...

En 1880 j' étudie le dessin à Anvers .En 1882 je travaille auprès de mon cousin le peintre Mauve, j'exécute de nombreux
dessins à l'aquarelle et je m'initie à la peinture à l'huile. Chez mon père,
au presbytère de Nuenen (décembre 1883-1885),je travaille avec acharnement, réalisant des paysages, des natures mortes et des scènes de la vie paysanne d'un sombre réalisme déjà révélateur.

Après quelques oeuvres dans la même veine réaliste, je rejoins à Paris mon frère Théo qui ne cesse de me marquer sa confiance et de m'aider matériellement.

A la suite d'une violente dispute, en proie au délire, je me mutile l'oreille gauche. Souffrant d'hallucination, je suis interné à Arles, puis à St Rémi de Provence.

Rentré à Paris en Mai 1890, je vais exprimer à travers ma peinture "un lyrisme dramatique". Le 27 juillet 1890, je me tire un coup de pistolet dans la poitrine et meurt le surlendemain, presque inconnu. Je fus un précurseur des fauves et surtout de l'impressionnisme.
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