L'attaque d'un château fort
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Comme on peut s'en douter, un château fort n'est pas facile à prendre par force. Un petit nombre de défenseurs pouvaient résister à beaucoup d'assaillants pendant longtemps. C'est pourquoi, il n'est pas rare d'utiliser la ruse ou d'essayer de soudoyer la garnison d'un château pour le prendre plus facilement. La méthode la plus utilisée était le siège: le château était encerclé et les approvisionnements étaient coupés. Il n'y avait plus qu'à attendre qu'il manque d'eau ou de nourriture pour qu'il finisse par se rendre. Si un château avait eu le temps de prévoir le siège, il pouvait alors accumuler toutes les ressources des environs. Un siège pouvait donc durer très longtemps. Cette situation n'était pas facile pour les deux camps et les risques de maladie étaient très importants. Un moyen de s'emparer d'un château sans le détruire était de passer par-dessus le mur d'enceinte. Les attaquants habiles y parvenaient en grimpant à main nue ou à l'aide d'une corde. Mais ce n'était pas facile! La tour du siège, appelé Beffroi, permettait d'approcher protégé. Cet engin était déjà utilisé pendant l'antiquité. C'était une tour de bois montée sur roue et recouverte de peaux mouillées pour la rendre ininflammable. Sa hauteur était calculée pour dominer le sommet des murailles et les étages permettaient d'abriter de nombreux attaquants.
Une autre tactique était de percer les fortifications afin de pénétrer à l'interieur: Le bélier: On utilise le bélier pour casser une porte ou défoncer la porte du château. Le bélier était une grosse poutre de bois terminée par une tête de métal. Le bélier était fait de peaux humides pour éviter de prendre feu. La meilleure défense était de construire des murs très épais. La sape: Cette technique, très efficace, consistait à creuser une galerie sous le mur d’enceinte en étayant au fur à mesure avec des poutres de bois. Pour se protéger de ce type d’attaque, il fallait construire sur une base solide (rocher) ou bien faire des murs très larges du bas. Il était possible de construire une contre-mines afin de repousser les mineurs adverses avant de combler un tunnel. Malheureusement, cela pouvait également accélérer l’effondrement du mur et ouvrait un passage vers l’intérieur du château. L’artillerie mécanique: L’utilisation d’engins mécaniques capable de lancer de gros projectiles date de l’antiquité, mais un nouveau type, utilisant des contre-poids, apparaît au Moyen-Age. Il y a la baliste, la pierrière et le trébuchet. La baliste est une grosse arbalète sur pied munie de roues. Elle lance des flèches géantes de plusieurs mètres. |
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