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Introduction

Voici une explication d’un extrait du livre « Voyage au centre de la Terre » par Jules Verne écrit au XIXème siècle. Le professeur Otto Lidenbrock et Axel ont découvert un cryptogramme dans lequel l’Islandais Arne Saknussemm explique qu’il est allé au centre de la terre. Ils décident donc de s’embarquer dans cette aventure et partent de Hambourg pour l’Islande où il se mettent à traverser toute l’Islande à l’aide de leur guide Hans. Ils découvrent les paysages de l’Islande et sont émerveillés malgré la « physionomie triste ». Ils arrivent au pied du Sneffels, Axel observe avec « intérêt les curiosités minéralogiques étalées ». Il refait dans son « esprit toute l"histoire géologique de l"Islande ».

Partie littéraire

Introduction

I - L'Islande géographiquement

II - Description à travers l'Islande

III - La formation de l'Islande

Conclusion générale

I – L’origine de l’Islande

Axel nous la décrit comme une « île curieuse » qui « est évidemment sortie du fond des eaux à une époque relativement moderne. » Il pense même qu’elle s’élève « encore par un mouvement insensible. » « S’il en est ainsi, on ne peut attribuer son origine qu’à l’action des feux souterrains. » Jules Verne nous décrit donc une Islande composée d’un terrain jeune qui est sorti du fond de la mer et contredit la théorie de Humphry Davy qui soutient que la Terre ne se réchauffe pas en profondeur et le « document de Saknussemm ». C’est donc un moment où le doute s’installe chez Axel. Il nous décrit une théorie dans laquelle un voyage au centre de la terre est impossible. Il deviendrait un voyage au centre de l’enfer. Le fait de penser à « cette hypothèse » le conduit « à examiner attentivement la nature du sol » et il finit par se rendre compte « de la succession des phénomènes qui présidèrent à sa formation ».
Quelques photos de l'Islande
Bibliographie
II – Une explication chronologique des événements

Dans l’évocation du paysage qui suit, Axel parle de la formation de l’Islande et nous fait part à la fin de la folie du professeur Lidenbrock. Il nous l’explique chronologiquement en utilisant certains mots tels que « plus tard », « à cette époque », « grâce à cet épanchement », « lorsqu’elle », « de là », « puis »,… D’ après lui l’Islande est « privée de terrain sédimentaire ». Elle « se compose uniquement de tuf volcanique ». Au début, Axel nous explique qu’elle « était faite d’un massif trappéen, lentement soulevé au-dessus des flots par la poussé des forces centrales ». Mais « les feux intérieurs n’avaient pas encore fait irruption au-dehors ». Ensuite, Axel continue d’exposer ses idées. « Plus tard », il pense qu’une « large fente » s’est creusée « diagonalement du sud-ouest au nord-ouest de l’île » et « par laquelle » s’est épanchée « peu à peu toute la pâte trachytique ». Le phénomène s’est accomplit alors « sans violence ; l’issue était énorme, et les matières fondues, rejetées des entrailles du globe » se sont étendues « tranquillement en vastes nappes ou en masses mamelonnées. » Ce fut donc à cette « époque » que sont apparus « les feldspaths, les syénites et les porphyres ».

Ensuite, « l’épaisseur » de l’île s’est accrue « considérablement » et donc, « sa force de résistance » aussi par la suite. Il imagine « quelle quantité de fluides élastiques » s’est emmaganisées « lorsqu’elle » n’offrait plus "aucune issue, après le refroidissement de la croûte trachytique. » Ce qui devait arriver arriva ainsi lorsque « la puissance mécanique de ces gazs » a été si importante que, la lourde écorce terrestre a été soulevée et de hautes cheminées se sont creusées.

III – Un champ lexical et quelques métaphores

Jules Verne a utilisé des mots du champ lexical du volcan. Il nous explique grâce à ce vocabulaire qu’après les « phénomènes erruptifs », les « phénomènes volcaniques » sont apparus. Axel nous dit que « par les ouvertures nouvellement formées » se sont échappés « d’abord les déjections basaltiques », dont la plaine qu’ils traversaient en ce moment leur « offrait » « les plus merveilleux spécimens ». Ils marchaient sur des « roches pesantes d’un gris foncé que le refroidissement avait moulé en prismes à base hexagone ». Au loin, ils apercevaient « un grand nombre de cônes aplatis », qui ont été « jadis autant de bouches ignivomes ». Ensuite, une fois que « l’éruption basaltique épuisée, le volcan, dont la force » a diminué pour atteindre « celle des cratères éteints » a donné « passage à ces tufs de cendres et de scories » dont il a aperçu « les longues coulées éparpillées sur les flancs comme une cheveulure opulente ». Jules Verne a utilisé deux métaphores, il a comparé les « longues coulées de laves » à « une chevelure opulente » et il a comparé les « cônes aplatis » à des « bouches ignivomes ».
Conclusion

A la fin de cette citation, Axel est sûrement d’accord avec cette théorie car il nous dit que « telles fut la succession des phénomènes qui constituèrent l’Islande; tous provenaient de l’action des feux intérieurs, et supposer que la masse interne ne demeurait pas dans un état permanent d’incandescente liquidité, c’était folie. Folie surtout de prétendre atteindre le centre du globe ». Voilà comment Axel expose la situation. Il essaie quand même de se rassurer et est heureux d’observer « les curiosités minéralogiques de ce vaste cabinet d’histoire naturelle. »