La décoration des églises romanes est simple. A l'intérieur de l'édifice, sur les murs, les piliers et sous les voûtes, partout les églises romanes sont recouvertes de peinture. Toutes les couleurs de ces peintures sont faites avec des produits naturels, ce qui explique la fragilité et la rareté des oeuvres ayant subsisté au temps. Par exemple, dans la chapelle de Berze-le-Ville se trouve une représentation utilisant un bleu sombre comme le Lapis-lazuli (une pierre) Les couleurs dominantes sont l'ocre jaune ou rouge, le vert, le blanc et le noir. Elles sont utilisées pour renforcer les lignes de l'architecture, de la sculpture et pour couvrir les murs de scènes historiques. Sur les colonnes se trouvent du faux marbre qui est imité par de la peinture.
Dans les toutes premières réalisations romanes, vers la fin du Xe siècle, la sculpture est avant tout décorative. Le décor sculpté se situe en général dans quelques endroits : par exemple le portail. Les motifs se creusent, les scènes à personnages sont de plus en plus nombreuses et plus vivantes. Les scènes d'inspiration religieuses dominent dans l'église, mais en dehors, sous les toitures, dans les cloîtres, aux baies des clochers, figurent des scènes profanes, parfois choquantes.
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