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narratif

 Chapitre 3

 Page de titre de ce roman

« Ah me voici enfin à Soissons ! », s'exclama Geoffroy.
Il était déjà tard et Geoffroy avait faim et sommeil. Il chercha un endroit pour passer la nuit. Il s'arrêta devant un grand château entouré d'une immense muraille. Il s'avança vers la grande porte de bois. Il frappa. Pas de réponse. Il appela. Toujours pas de réponse. Il décida d'entrer. L'immense cour était vide, pas même un chat ne traînait dans les alentours. Il regarda autour de lui. Il n'avait jamais vu de château aussi monstrueux ni une cour aussi déserte. Où était donc passé tout le monde ? Y avait-il une fête ? Pendant qu'il se posait toutes ces questions il entendit de la musique. Il suivit ce son. Il arriva alors dans une salle immense. Il y avait plusieurs table où domestiques, paysans et bien sûr le Seigneur dînaient. Geoffroy n'osa pas les déranger dans leur festin. Il attendit donc qu'un domestique passe par là. Les plateaux d'or et d'argent brillaient de mille feux. Il y avait du boudin, des saucisses, du gigot, des épaules de moutons et bien sûr du sanglier. L'odeur de la viande donna faim à Geoffroy. Les Flûtes, les Sifflets et les Cornemuses accompagnèrent les chanteurs . Il décida d'aller voir le Seigneur du château pour lui demander si il pouvait rester la nuit :
« Mon seigneur permettez-moi de vous déranger.
- Oui mon cher. Parlez, que vous faut-il ? Et qui êtes-vous ?
- Merci. Je suis le chevalier Geoffroy. Il me faut un endroit pour dormir et manger. Puis-je rester ici cette nuit ?
- Mais bien sûr ! Et venez à ma fête.
- Merci mon seigneur mais il faut absolument que je me repose car je dois repartir demain pour Reims. »
Geoffroy était content de pouvoir manger et boire. Il but et mangea particulièrement bien. Echauffés par le vin, les autres commencèrent à parler fort. Une bagarre éclata entre deux hommes pour une histoire sans importance. Les autres commencèrent à se battre aussi. Le seigneur essaya de les calmer, mais cela aggrava la situation. L'un des chevaliers prit ses armes en menaçant le seigneur mais c'est alors que Geoffroy s'élança et reçut la flèche dans le bras. Il tomba sur le Seigneur. La flèche était bien enfoncée dans son bras. Il avait sauvé le seigneur du château. Celui-ci ordonna à ses domestique de soigner Geoffroy.
Quand Geoffroy se réveilla il était dans un lit confortable. Il était dans une chambre richement décorée. Le seigneur était à côté de lui :
« Comment allez ­vous, mon cher ? »
- Que s'est-il passé ?
- Vous m'avez sauvé la vie. Vous avez reçu une flèche d'arbalète dans le bras et il faut vous reposer pendant quelques jours, le temps de reprendre des forces.
- «Mais il faut absolument que je parte. »
- Non il faut vous reposer. Vous m'avez sauvé la vie et je suis votre serviteur. Que désirez-vous ? »
- Il me faut des armes, un cheval et des vivres pour la route.
- Très bien. Tout sera prêt pour votre départ. Maintenant reposez-vous. »
Geoffroy resta au château pendant trois jours. Il avait repris la toute ses forces. Le domestique lui remit ce qu'il avait demandé et Geoffroy partit pour Reims.

 

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