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Il était fatigué et épuisé. Son
arrêt à Pouillon l'avait mis à terre.
« Discuter et discuter, disait-il, cela m'a épuisé.
»
Enfin, il avait quand même beaucoup de courage car il savait
qu'il n'avait plus qu'a aller à St Jacques de Compostelle
et à retourner à Cologne, très rapidement.
En marchant vers St Jacques de Compostelle, il rencontra un cheval,
qui n'appartenait à personne. Comme il n'était pas
tout près ( de St Jacques), il décida de s'en servir
comme monture, pour arriver plus vite à St Jacques de Compostelle.
Et surtout , pour y arriver moins fatigué. Mais cela supposait
qu'il prenne soin du cheval tout au long du chemin. Après
avoir traversé le pays basque et franchi les Pyrénées,
il se trouva en Espagne. Toujours en compagnie de « son
» cheval, il traversa les provinces du Léon, des
Asturies et de la Galice pour arriver enfin au bout de son pèlerinage
: St Jacques de Compostelle.
Arrivé à St Jacques de Compostelle, la nuit commençait
à tomber. Geoffroy devait trouver un endroit pour dormir,
et un abri pour « son » cheval. Il marcha un petit
moment, puis aperçut une auberge, qui semblait accueillante
et où il y avait des écuries. Il y entra et, en
effet, il y trouva une ambiance très sympathique. Il demanda
à l'aubergiste, des clés pour aller dans une chambre
:
« Bonjour monsieur, pourrais-je dîner et avoir une
chambre pour dormir quelques jours ? Et est-ce que vous avez une
place dans l'écurie pour mon cheval ?
- Bien sûr, tenez, prenez cette clé, la chambre se
trouve juste derrière : la première à droite.
Et pour votre cheval, vous pouvez le mettre à l'écurie.
- Merci, vous êtes bien aimable. »
Il partit amener « son » cheval, à l'écurie.
Ensuite, il lui dit :
« Reste bien sage, je reviens te chercher demain matin.
»
Et le cheval hennit en guise d'approbation. Après une nuit
de repos, il se rendit à la cathédrale pour prier.
Il ne pensait qu'à une seule chose, c'était que le roi décide de garder Geoffroy comme chevalier. Il pria longtemps, humblement, le seigneur, le suppliant d'exhausser son vux et dit ainsi cette prière :
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Exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur. Il s'est penché sur son humble servante, Désormais tous les âges me diront bienheureux. Le Puissant fit pour moi des merveilles; Saint est son nom! Son amour s'étend d'âge en âge Sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, Il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leur trône, Il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, Renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël, son serviteur, Il se souvient de son amour. De la promesse faite à nos pères En faveur d'Abraham et de sa race à jamais. Gloire au Père, au Fils, au Saint-Esprit, Maintenant et à jamais, dans les siècles des siècles. |
Il se confessa, pour toutes les fautes qu'il avait commises
dans le passé. Il continua à prier, et médita
sur sa conduite passée. Il obtint le tampon de St Jacques
et plein d'espoir il reprit le chemin du retour vers Cologne,
toujours en compagnie de « son » cheval. Quand un
jeune homme, qui avait avait l'air très essoufflé,
lui demanda :
« Excusez-moi monsieur, ce cheval est-il à vendre
?
- Ah non, je suis désolé, mais ce cheval n'est pas
à moi. Je ne peux pas le vendre, et je dois aller le ramener
à l'endroit où je l'ai trouvé.
- En êtes-vous sûr ? J'aimerais vraiment un cheval
!
- Oui, oui, sûr et certain .
- Bon et bien merci quand même, dit le jeune homme désespéré.
- Au revoir, répondit Geoffroy qui n'y pouvait rien. »
Et Geoffroy reprit la route pour retourner à Cologne. Mais
il ne retourna pas voir son ami le prêtre car il était
très impatient de montrer ses tampons au roi.
Quand il arriva à Cologne, il montra donc les tampons au
roi. Celui-ci, était très fier. Le roi décida
de garder Geoffroy comme un très bon chevalier. Pendant
ce pèlerinage, Geoffroy avait appris à être
fidèle et à être un vrai chevalier. Il retrouva
Margo de Courcy et ils se marièrent.
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