Apres être passé à la cathédrale
gothique de Notre Dame de Paris, il marcha pour arriver à
Orléans. Pendant ce temps, l'évêque, que Geoffroy
avait rencontré, priait pour lui et pour que son comportement
bizarre change. Mais, quant à lui, Geoffroy, il allait
très bien et son comportement bizarre avait très
vite passé. Mais l'évêque ne le savait pas,
car depuis que Geoffroy etait parti, son comportement bizarre
l'avait toujours accompagné. Bref, Geoffroy allait très
bien et continuait à marcher pour arriver à Orléans,
quand la nuit commença à tomber. Il ne savait pas
où il allait dormir. Alors il alla dans une petite auberge,
et là, il demanda à l'aubergiste :
« Bonjour monsieur, une petite chambre, s'il vous plait.
- Bien monsieur, voici les clés de la chambre numéro
1243.
- Merci, répondit Geoffroy fièrement. »
Il partit pour aller dormir dans cette chambre, mais l'aubergiste
ne lui avait pas exactement indiqué où elle se trouvait.
Alors, comme il était monté, il redescendit et alla
à l'accueil, mais soudain, il n'y trouva plus personne.
L'aubergiste n'était plus là. Il n'y avait pas un
bruit. Alors Geoffroy partit de cette auberge en courant. Finalement
il alla dormir sous un arbre où il se trouvait très
bien. Le matin il fut réveillé par des petits miaulements
de chatons. Comme il adorait raconter des histoires il leur raconta
ce qui s'était passé la veille. Les petits chatons
ronronnaient de joie, se frottaient contre lui. Geoffroy resta
avec eux pendant toute la matinée. Geoffroy leur raconta
aussi pourquoi il était là, `a savoir que le roi
l'avait sacré chevalier et qu'il devait faire un pèlerinage
jusqu'à St Jacques de Compostelle en passant par plusieurs
étapes toutes différentes les une des autres et
en prenant les tampons de toutes les étapes par où
il passait aussi. Après il leur dit au revoir et partit
pour continuer son pèlerinage, car l'air de rien, le temps
passait.
Sans s'en rendre compte il était arrivé à
Orléans. C'était une jolie ville. Ce qui l'intéressait,
c'était de trouver l'université. Alors il se promena
dans les ruelles pour essayer de trouver cette fameuse université
d'Orléans. Les ruelles etaient étroites, en terre,
certaines plus larges pour laisser passer les chevaux et les charrettes.
Il était l'heure du déjeuner, alors il pique-niqua
sous un arbre. C'est qu'il aimait bien les arbres, notre Geoffroy.
Après le déjeuner, il continua à se promener
dans les rues quand il vit un serf et un paysan qui étaient
par terre. Ils avaient une maladie dont on ne savait le nom. Geoffroy
passa devant eux. Quelque minutes plus tard, il se rendit compte
qu 'il avait attrapé leur maladie. C'était une maladie
très grave qui ne se soignait pas. Geoffroy s'aperçut
que cette maladie était très rapidement contagieuse.
Il y avait des personnes qui, sans rien faire, s'en sortaient
très bien et d'autres qui en mouraient. On savait que si
deux jours plus tard la maladie s'aggravait physiquement, il n'y
avait aucun doute : il ne pourrait pas s'en sortir. Geoffroy se
demandait ce qui allait lui arriver. Mais le temps passa très
vite et deux jours après Geoffroy n'avait plus rien. Il
était sauvé. Geoffroy n'était plus du tout
stressé, mais complètement reposé. Il continua
donc sa marche et vit qu'il n'était plus loin de l'université.
Il le savait car elle apparaissait entre les arbres. Mais pour
y aller il fallait faire un très long détour. Il
fallait faire presque tout le tour de la ville. Alors il prit
son courage à deux mains et se retrouva devant l'université
une demie heure plus tard. Il arriva devant l'université
d'Orléans. Il y entra et s'y promena. Il y avait tellement
de monde qu'il ne pouvait pas trouver celui qui avait le fameux
tampon. Alors il continua à faire un petit tour, quand
il vit un homme qui semblait travaillait dans l'université.
Geoffroy lui demanda :
« Monsieur, pouvez-vous me mettre le tampon de l'université
?
-Oui, mais pourquoi, lui répondit le monsieur étonné.
- Car pour montrer au roi que je suis un vrai chevalier, il faut
que je fasse un pèlerinage à St Jacques de Compostelle
en passant par plusieurs étapes. L'université d'Orléans
est une étape de mon pèlerinage. Pour lui prouver
que je suis bien passé par les étapes qu'il m'a
demandées, je dois avoir les tampons sur mon petit bout
de papier.
- Ah ! je vois. Alors donnez-moi votre petit bout de papier que
je mette le tampon de l'université dessus.
- Voilà, tenez, dit Geoffroy.
- Et bien, vous êtes déjà passé par
beaucoup d'endroits différents je vois.
- Oui, mon pèlerinage est bientôt fini.
- Tenez, le tampon de l'université est celui-là,
dit le monsieur en le montrant du doigt.
- Merci, monsieur, vous êtes très charmant, dit Geoffroy
tout content. »
Comme il était content, il partit en chantonnant pour arriver
à Pouillon.