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Mise à jour le:6/12/01

La colonne vertébrale est constituée de telle sorte qu’elle autorise une grande souplesse. Mais les ondulations du corps sont également rendues possibles par l’existence de longs et puissants muscles latéraux. Il existe, chez les serpents, quatre modes de locomotion différents.

La méthode la plus courante est la simple ondulation latérale dite «serpentine» : le serpent pousse sur l’arrière de chaque courbe ou irrégularité du sol et avance souplement. La deuxième méthode, dite «locomotion du mille-pattes», ou «locomotion de l’escargot», n’est employée que par les serpents les plus lourds : la peau de la face ventrale est poussée d’avant en arrière par de gros muscles et les larges écailles ventrales s’accrochent au sol, faisant avancer le serpent en ligne droite.

Plusieurs serpents du désert progressent par «déroulement latéral», pour se déplacer sur le sable mou : le serpent roule son corps sur le côté en un mouvement en boucle.

La quatrième méthode est connue sous le nom de «locomotion en accordéon» : le corps est alternativement détendu puis ramassé à mesure que le serpent se déplace d’un point d’ancrage à un autre.

Tous les serpents ne peuvent utiliser ces quatre méthodes. Les serpents aquatiques nagent en ondulant latéralement, de droite à gauche. Certains serpents donnent l’impression de voler. Ils se jettent d’un arbre à l’autre en écartant au maximum leurs côtes pour augmenter la surface portante. La plus grande vitesse connue est d’environ 13 km/h.