Les 16 participants : Argentine, Mexique, Autriche, Colombie, Brésil, Paraguay, Tchécoslovaquie, Ecosse, Angleterre, Suède, France, URSS, RFA, Suisse, Hongrie, Yougoslavie.
Le Brésil au sommet
Au Chili, sur le fond de la Cordillère des Andes, le Brésil, pourtant privé de Pelé, s’envole vers son deuxième titre mondial consécutif. Mais cette septième édition est également marquée par l’apparition du jeu dur.
Le premier tour est marqué, dans son ensemble, par un nivellement des valeurs et une tendance assez générale au jeu défensif. De nombreuses rencontres donnent lieu à des incidents, voire même à des accidents. Ainsi, au cours de la rencontre URSS-Yougoslavie (par exemple), le Soviétique Doubinski est emporté sur une civière la jambe cassée et Metreveli doit quitter le terrain victime d'une plaie ouverte à la tête.
Une finale bien étonnante
Etonnante finale entre le Brésil, qui défend son titre conquis quatre ans plus tôt en Suède et la Tchécoslovaquie que l'on n'attendait pas à ce stade de la compétition. La finale est d'un bon niveau technique et d'un intérêt toujours soutenu. Les joueurs de l'Europe centrale font mieux que donner la réplique aux Sud-Américains, et c'est Masopust qui ouvre la marque après seize minutes de jeu pour la Tchécoslovaquie. Amarildo réplique une minute plus tard et, en fin de partie, les Brésiliens concrétisent une domination qui s'était affirmée au fil du match (buts de Zito et Vava). Le Brésil est donc couronné pour la seconde fois consécutive, malgré l'absence de Pelé qui fut blessé au premier tour contre la Tchécoslovaquie, au terme d'une Coupe qui, fort heureusement, se terminait mieux qu'elle n'avait commencé.
1930, 1934, 1938, 1950, 1954, 1958, 1962, 1966, 1970, 1974, 1978, 1982, 1986, 1990, 1994, 1998.
