|
|
|
|
Après trois jours et deux nuits de marche, les pèlerins
arrivèrent enfin à Saint Jacques de Compostelle.
Quelle joie! Epuisés par leur voyage, tous les trois trouvèrent
tout de même la force de courir jusqu'à la porte
du bâtiment. Essoufflés, il frappèrent plusieurs
coups à la porte. Un homme habillé en moine vint
alors leur ouvrir. Il les fit entrer.
Fous de joie, les voyageurs éreinté, admirèrent
la demeure religieuse. L'enceinte était comparable à
celle d'un monastère à la différence de la
grandeur. En effet, l'enceinte de Saint Jacques de Compostelle
était beaucoup plus grande que celle d'un monastère.
Les murs sont étaient d'une épaisseur grandiose.
On trouvait deux ou trois chapelles chacune placées près
de l'un des bâtiments de repos. Ces bâtiments de repos
se situaient à côté de nos héros et
devant eux, ils découvrirent un monument magnifique : c'était
le confessionnel.
Des gens marchaient de tous les cotés, allant au repos
ou à la messe ou encore se confesser.
Le moine leur dit alors :
" Soyez les bienvenus dans notre enceinte de paix, de repos,
de prières et de confessions. Bienvenus à Saint
Jacques de Compostelle!"
Ils leur fit alors signe de se diriger vers un bâtiment
de repos sur leur gauche. Il monta deux ou trois séries
d'escaliers et poussa une porte de bois. Une immense pièce
s'ouvrit alors à leurs yeux et le moine leur montra trois
couchettes de paille parmi toutes les autres déjà
occupées par d'autres pèlerins.
" Vous dormirez ici. Vous pouvez vous servir de l'étagère
à coté de vous pour mettre vos affaires. Une Bible
vous sera confiée quand vous viendrez à la messe
ce soir. Vous avez pour l'instant une période de repos
pendant laquelle vous pouvez dormir ou visiter l'enceinte".
Satisfaits par cette explication, les pèlerins remercièrent
longtemps le religieux qui sortit ensuite.
" Vous rendez-vous compte que nous sommes à Saint
Jacques de Compostelle ? s'écria Marie.
- Oui, répondit Charlotte, c'est merveilleux n'est-ce pas
Jacques?
- .
- Jacques ?"
Les deux femmes se penchèrent alors sur Jacques qui, épuisé,
s'était déjà endormi ! Les deux femmes ne
se firent pas prier deux fois: elles se couchèrent à
leur tour sur leurs couchettes de paille et s'endormirent, pleines
de joie.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|