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 Chapitre 4

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« Je m'appelle Marie Gonzague. Je suis née il y a vingt-deux ans. Mes parents étaient paysans à Sienne et mon frère, Pierre, allait à l'université. J'avais aussi une sur de vingt-cinq ans, qui travaillait avec mes parents dans les champs. Tout allait bien, jusqu'au jour où ma sur s'est mariée. Mes parents étaient pauvres et ils ont dépensé toutes leurs économies pour la dot de mariage de Catherine, ma sur aînée. Ruinés, mes parents ont envoyé Pierre et moi, le cadet et la pucelle, dans des couvents, dans lesquels nous avons vécus le reste de nos vies. Je n'ai jamais revu ni mes parents, ni Pierre. »
Son visage s'était crispé de douleur pendant son récit et on distinguait de grosses larmes aux coins de ses yeux.
« J'ai beaucoup appris là-bas et les personnes que j'ai connues resteront toujours dans mon cur. »
Une larme coula alors sur sa joue rose pâle. Même si Charlotte et Jacques voulaient en savoir plus sur la raison de son départ en pèlerinage, ils ne dirent rien car son cur semblait tellement fragile qu'une seule parole aurait pu lui faire du mal. Tout en parlant, Marie s'etait dirigée vers la fontaine extérieure dans laquelle elle s'etait nettoyée le visage. Ayant repris ses esprits, elle commença à leur raconter les différentes étapes par lesquelles elle était passée.
« Avant de partir, j'avais décidé de prier pour que Dieu m'aide durant mon voyage. Je me suis donc rendue dans la cathédrale de Sienne. Tout en rentrant, une lumière bleue attira mon regard. C'était la lumière du soleil qui traversaient un des nombreux vitraux colorés et qui venait se poser dans l'allée centrale et donnait un ensemble de couleurs magnifiques. Je pris alors place sur l'une des chaises en bois brun et j'admirai les colonnes, les vitraux, les sculptures ou encore les voûtes sur croisée d'ogive. Tout en priant, j'examinai le sol de l 'allée centrale, pavé de marbre blanc cassé. En me relevant, j'aperçus deux ou trois personnes, assises sur des chaises, qui priaient aussi.
Je sortis alors de la cathédrale et je l'admirai encore une fois avant de partir. Les sculptures placées sur la façade, à gauche, représentaient des anges magnifiques. Mon regard fut pourtant attiré sur la droite de la façade car une ombre venait de se faufiler. Je regardait encore une fois, après avoir tourné la tête, et je ne vis rien. Je m'éloignait alors quand un évêque, affolé, sortit du monument en criant :
« Au voleur ! Au voleur ! On a volé la statuette de la Sainte Marie ! »
Sans hésiter, je criai à mon tour :
« Sur le toit ! Je l'ai vu sur le toit ! »
Alertée par nos cris, la sentinelle accourut. Je leur répétait mes derniers mots et ils se lancèrent à la poursuite du bandit. Peu après, nous les vîmes redescendre du toit, un paquet en main et un homme sur les épaules. La statue fut rendue à la cathédrale, la sentinelle partit et je fis de même. Avant mon départ, l'évêque m'offrit trois repas complets pour me remercier de mon acte envers la cathédrale,. Je commençai alors un long chemin et ma première étape allait être la plus dangereuse ! Hahahaha ! ».
A ces mots, Marie commença à préparer ses affaires.

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