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 Chapitre 7

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Comme Marie et Jacques avaient presque retrouvé leur santé, Charlotte décida que tous les trois pourraient aller voir la pièce de théâtre jouée par leurs nouveaux compagnons. Jacques, bien qu'il essayait de le cacher était évidemment très excité. Ils durent marcher toute la journée car ils étaient à Castres et l'église où se passait le spectacle était à St. Sernin de Toulouse. Lorsqu'ils y arrivèrent, le spectacle commença et ils virent que leurs amis n'y jouaient pas. Cette pièce de théâtre était une pièce liturgique, mais, comme Marie, Charlotte et Jacques allaient le découvrir, des farces étaient intercalées entre les actes de cette longue pièce. Cette pièce religieuse était jouée par les prêtres de l'église. Elle ennuyait le trio. Les petites pièces comiques jouées par leurs amies les trouvères leur plurent beaucoup et ils s'amusèrent bien cette nuit-là.
Après la pièce, Marie, Charlotte, Jacques, Valérie et les autres trouvères allèrent manger dans une petit taverne près de l'église. Le bâtiment en pierre avaient un toit bas, comme la plupart des maisons de la rue. Des fleurs rouges, orange pâle, et jaune vif, se trouvaient dans deux parterres de fleurs marrons. Lorsque les compagnons entrèrent le taverne, une jeune femme les salua et les fit asseoir. Après que chacun eut commandé ce qu'il voulait manger, les amis commencèrent une conversation sur un sujet qui les touchaient tous.
« Le seigneur de mon amie, commença Valérie, lui demandait trop, mais mon amie ne put rien faire car elle n'aurait plus eu de maison pour vivre.
-Mais pourquoi est-ce qu'il ne trouve pas un autre seigneur ? demanda Marie, une grande inquiétude se lisait dans ses yeux.
-Et bien, il vit avec ses parents, sa femme, et ses dix enfants, et la plupart des seigneurs ces jours-là n'avaient pas de place pour une famille de 14, même si neuf d'entre eux pouvaient travailler la terre, reprit Valérie.
-Je trouve vraiment que la vie n'est pas juste, ajouta Jacques, certaines personnes, comme les seigneurs, ont tellement d'argent, et de terre et ne travaillent presque jamais. Et puis il y en a d'autres qui travaillent comme des fous jour et nuit seulement pour avoir une miette de pain.
-Oui, dit un des trouvères, notre société a de gros problèmes. Pendant que les gens rigolent de nos farces, nous pensons au nombre de centimes que nous allons collecter après le spectacle.
-C'est la vie je suppose, s'exclama Charlotte d'un ton exaspéré, et ils commencèrent tous à manger. »

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