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 Chapitre 3

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Après de longues journées de marche, ils arrivèrent dans la ville de Montpellier. Pendant qu'ils marchaient le long de la rue, Charlotte se sentit si faible qu'elle pensa qu'elle allait s'évanouir. L'activité dans cette rue était trop importante pour la jeune femme. Si elle n'avait pas fait tant de chemin, elle n'aurait pas de peine à se tenir debout. Mais, après des jours et des jours de marche, son corps était épuisé comme elle ne l'avait jamais été de sa vie à l'exception du jour de la naissance de Jacques. Jacques aussi était fatigué à ce moment du voyage, mais il essaya tout de même d'aider sa mère.
Pendant que ce couple épuisé se traînait, la ville était pleine de vie. Des marchands essayaient désespérément de vendre leurs fruits, leurs légumes, leurs roues en bois, et leurs tissus. Des cris de malheur , de douleur, de joie et de rires encerclaient les deux voyageurs avec une intensité colossale. Le bruit était si fort que Charlotte ne put presque pas entendre son fils lui dire qu'ils avaient presque atteint l'université de Montpellier, leur prochain lieu de repos.
Ils se traînèrent alors vers les grandes portes de l'école. Comme ils entrèrent ils virent des étudiants habillés dans des grandes robes marron en route pour leurs prochains cours. Charlotte et Jacques, ne sachant d'autre moyen de se faire reconnaître, suivirent alors un de ces étudiants. Ils entrèrent dans une salle de lecture en bois et dont la majorité du sol était recouvert de paille . Celle-ci, comme Jacques le découvrit plus tard, etait pour les étudiants afin qu'il s'y asseyent. Le professeur commença alors son cours derrière la chaire de lecture et Jacques et Charlotte furent obligés d'attendre trois longues heures avant que le cours soit fini et qu'ils puissent se lever du sol, sur lequel ils étaient assis depuis des heures.
Après que les étudiants furent tous sortis, les étrangers se décidèrent à demander la direction au professeur. Le gentilhomme leur dit de se diriger dans le couloir vers la porte à gauche et d'entrer. Là, ils trouveraient d'autres professeurs qui pourraient les aider à trouver une salle de repos.
Ils suivirent donc ces conseils et les autres moines mendiants dirigèrent le couple vers une salle au bout d'un des couloirs. Charlotte était si fatiguée qu'elle s'endormit aussitôt et ne s'aperçut même pas le troisième lit dans leur petite chambre. Elle était donc très surprise le matin de voir une autre jeune femme endormit au coin de la salle.
Elle s'appelait Marie Gonzague. Elle était brune et ses cheveux descendaient dans son dos. Sa peau rose pâle semblait douce et soyeuse tout comme ses lèvres blanches de fatigue. Elle ouvrit alors ses yeux, des yeux gris verts qui lui donnait un regard d' enfant. Après que les deux femmes se furent réveillées, elles parlèrent longtemps et s'engagèrent dans une conversation qui dura presque deux heurs et demies. Charlotte raconta à Marie son trajet fatigant venant de Marseille et Marie expliqua à sa nouvelle amie son voyage tout aussi fatigant qui avait commencé à Sienne. Marie commença alors son histoire.

 

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